En parallèle de mon parcours artistique, j’ai commencé à enseigner le théâtre en 2009, à toutes sortes de publics.
Je m’intéressais déjà particulièrement à la parole des femmes*, travaillant principalement à partir de texte d’autrices que je trouvais superbes et trop peu connues.
Suivant les demandes de mes étudiant.es venant chercher des outils pour leurs présentations professionnelles, mes formations ont petit à petit évolué vers un travail plus global sur la prise de parole.
Le travail de la voix que je déployais par ailleurs dans différents ensembles musicaux est venu nourrir l’aspect pratique de mon enseignement, avec notamment des exercices sur la posture, la respiration, l’écoute du son et la prise de conscience vocale.
Aujourd’hui, je donne des cours particuliers, en français et en anglais à Paris, Bruxelles et environs. Ainsi que des formations collectives intensives, de plusieurs jours, à construire avec l’association ou institution accueillante.
Ma clientèle est composée de femmes* à quatre-vingts pour cent ! Et si l’entraînement est bon pour toustes, je dois bien prendre en compte cette présence massive des femmes* comme révélatrice d’une problématique particulière.
Non seulement, les femmes* sont globalement moins entraînées à prendre la parole en public mais les obstacles (concrets, psychologiques, culturels) s’accumulent au rayonnement de cette parole.
Mon travail est de les sensibiliser à ces phénomènes de censure pour apprendre à en déjouer les pièges et offrir un cadre sécurisant et bienveillant pour qu’elles puissent s’entraîner et se renforcer ; elles en ont particulièrement besoin !
N.B : J’entends par l’emploi du terme femmes* toutes les personnes s’identifiant comme telles